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Saint-Louis Jazz  2011 aura pour axe principal, la diffusion des spectacles des musiques Jazz, blues, gospel et apparentées. Plus qu'un événement, le Festival International de Jazz de Saint-Louis est devenu incontournable dans le paysage culturel et musical du Sénégal, un moment intense, fort attendu, mais qui cache toujours une part d'inattendu!

La programmation d'un évènement aussi prestigieux n'est pas une entreprise banale, et chaque année, nous sommes confrontés aux mêmes angoisses : comment satisfaire notre public, ne pas le décevoir, mais aussi, le surprendre, l'émouvoir.

La programmation proposée pour cette 19ème Edition sera éclectique, rassemblant des pointures du Jazz toutes générations confondues en faisant cette année, la part belle à des voix féminines ; le maître mot reste la capacité de chacun des artistes invités à émouvoir et à " passer " cette grande passion qu'est le jazz. Un jazz riche par la diversité des styles et des couleurs, qu'il soit présenté par de " vieux " routiers à la perpétuelle " jeunesse ", comme Kenny Barron ou par des " jeunes " qui ont déjà tout des " grands " à l’image de Mina Agossi.

Une programmation superbe qui fait la part belle aussi bien au purisme qu'au métissage et qui nous promène allégrement entre les genres que réunit la grande famille du Jazz.


  
Saint-Louis jazz 2011 : Les organisateurs dressent un bilan satisfaisant














Le bilan du festival Jazz de Saint-Louis est positif. C’est l’avis du secrétaire général de l’association Saint-Louis Jazz, Assane Fall, qui promet beaucoup d’innovations pour la 20e édition qui s’étalera sur une semaine.
La 19e édition du festival jazz a baissé ses rideaux dimanche 12 juin et c’est un bilan positif qui a été dressé par les organisateurs. Pour le secrétaire général de l’association Saint-Louis Jazz, cette édition était spéciale dans la mesure où sa structure avait un défi à relever avec le retour à la place Faidherbe.
«  Ce retour à la place Faidherbe a été une excellente chose et je confirme que le festival va y rester pour les éditions à venir. Notre ambition, c’était de faire vivre aux Saint-Louisiens ces grands moments de jazz et on a gagné ce pari, car, d’après les statistiques, on a pu constater que Saint-Louis a bien vécu le festival », a indiqué Assane Fall. Ce dernier a levé toutes les incertitudes par rapport au matériel de sonorisation du dernier Fesman, qui a été mis à leur disposition pour cette édition.
Pour ce qui est de la programmation, le secrétaire général a rappelé que la mission de Saint-Louis Jazz est de promouvoir les musiciens sénégalais. « Saint-Louis Jazz a déjà eu à le faire avec le groupe Wock et le koriste Abdoulaye Cissokho. Mais il faut reconnaître que le Sénégalais tarde un peu à réagir. On a sollicité certains artistes, mais ils ont attendu qu’on ait bouclé la programmation pour se proposer à venir », a-t-il soutenu, en annonçant pour la 20e édition, qui s’étalera sur une semaine, la participation de musiciens sénégalais dans le « In » et notamment Wasis Diop qui est dans leur viseur.

Une semaine entière de festival en 2012
Par ailleurs, Assane Fall a dénoncé la concurrence déloyale de certains hôtels. « Au lieu de nous soutenir, certains hôtels  et restaurants nous concurrencent en amenant des groupes pendant le festival alors que durant toute la durée du festival, personne ne doit jouer jusqu’à la fin du « In ». Un hôtel qui amène des groupes doit être labellisé  par le festival, mais on va rectifier tout cela l’année prochaine, car la commission programmation va le leur imposer », a-t-il assuré, en révélant que la 20e édition, sera celle de la relance pour la pérennisation du festival.
« Notre ambition, c’est de léguer à nos jeunes frères et aux autres citoyens du monde ce festival avec un projet de société, une académie de jazz, une école de musique, de formation. Pour les 20 ans, on va pérenniser tous les efforts prodigués par nos prédécesseurs qui ont crée ce festival sans oublier ceux qui l’ont porté avant de nous le céder. La prochaine édition ouvrira un nouveau chapitre dans l'histoire du festival », a-t-il souligné. Sur un autre registre,  M. Fall a précisé que l’ambition de Saint-Louis Jazz est de faire participer toutes les couches de la population à l’évènement. « On ne peut pas assurer la gratuité des billets, mais nous ferons en sorte qu’il y ait un cachet promotionnel. Car le festival, c’est pour tout le peuple et Saint- Louis donnera l’exemple en 2012 », a-t-il dit en remerciant les partenaires, publics comme privés, qui ont œuvré pour la réussite de cette 19e édition.
  
Saint-Louis jazz 2011 a vécu des moments de swing
La 19e édition du Festival international Saint- Louis jazz a vécu du 9 au 12 Juin 2011 dans l’ancienne capitale du Sénégal. Mina Agossi et Kenny Barron ont clôturé ces rendez-vous du swing en beauté.
Après trois jours de communion entre férus de jazz, le meilleur était réservé au plateau final du 12 juin. Mina Agossi, la Franco-béninoise, bien entourée dans un trio de choc, a plongé le public dans une ambiance fleurant bon les sonorités de l’Afrique et de l’Europe. Leur spectacle qui a duré environ une heure d’horloge était un moment de symbiose entre la voix envoutante de Mina, la complicité de ses compagnons de scène et un auditoire venu savourer le charme du jazz.
Puis vient le tour de la tête d’affiche Kenny Barron de se prêter au jeu. En vieux routier doté d’une éternelle jeunesse, le frère cadet du grand saxophoniste ténor Bill Barron a bien démontré qu’il était un digne héritier de la saga des pianistes originaires de Philadelphie comme Ray Bryant, Bobby Timmons, McCoy Tyner, Hasaan Ibn Ali…
Kenny Barron et ses musiciens ont tout simplement entraîné les mélomanes dans des ballades rythmées par les notes cristallines de leur exercice favori, jouer du jazz. Avec son piano, qu’il caresse d’un bout à l’autre, à sa manière, Barron a montré qu’il était de la partie, en tant que tête d’affiche. « C’est un plaisir d’avoir pris part à ce festival. C’est un vrai retour aux sources et je suis prêt à revenir Â», a–til confié après avoir montré à son public que ce n’était que des instants jazzy à vivre…
Une 19e édition clôturée en beauté même si certains plateaux du In drainaient peu de monde au moment où le Off battait les records d’affluence.
  

Festival international de jazz de Saint-Louis - Retourne à la place Faidherbe

(APS) - L’innovation majeure de la 19éme édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (9 - 12 juin) sera de retour à la Place Faidherbe, après quelques années au Quai des arts, a déclaré le vice- président de l’Association Saint-Louis Jazz, Fara Tall.


Festival international de jazz de Saint-Louis - Retourne à la place Faidherbe

‘’L’autre innovation sera la délocalisation à la place Abdoulaye Wade de la Foire artisanale organisée parallèlement d’habitude à la place Faidherbe’’ a expliqué M. Tall, qui donnait, jeudi, une conférence de presse pour présenter le programme. Les organisateurs du festival mènent des négociations pour décrocher la scène du dernier Festival mondial des arts nègres, selon M. Tall. Il a indiqué que si ce grand évènement a été organisé à Saint- Louis, c’est en partie grâce à la renommée née de l’existence de ce festival de jazz.

Fara Tall a aussi annoncé la tenue du Takusanu Ndar, un défilé de mode avec toutes les ethnies représentées, en collaboration avec l’association Ndarté. ‘’Le Festival est une vitrine de la ville de Saint-Louis’’, a dit le vice- président, appelant toutes les populations à se l’approprier pour son succès. Selon lui, l’Association, ‘’qui a hérité de dettes, est aujourd’hui excédentaire et a réussi à s’ouvrir avec le partenariat développé avec des structures comme BNP Paribas, les ambassades, etc.’’.

Avant lui, le directeur du marketing et de la communication, Samba Diop, a présenté les artistes conviés avec comme tête d’affiche le pianiste noir américain Kenny Baron.

En marge du festival Saint-Louis Jazz : 2 660 personnes dépistées au Vih, trois révélées positives


(Correspondance) - La division Sida/Ist du ministère de la Santé a dépisté 2 660 personnes en marge du festival international Saint-Louis Jazz. Sur cet effectif dépisté, trois personnes se sont révélées positives. Celles-ci seront suivies, selon le Docteur Abdou Karim Diop de la division Sida. Elles auront droit à un bilan de leur état de santé et, si leur état le nécessite, ils seront mis sous traitement anti rétroviraux, informe le Dr KDiop. Outre la place Faidherbe, lieu habituel du festival, des unités fixes sont aussi implantées, le temps du festival, dans les quartiers de Sor, Sor Daga, Pikine, Gokhou Mbacc. Des stratégies mobiles ont également permis de mieux être en contact avec les populations. Lesquelles unités ont été orientées à Diameguène, Tassinaire et Mpal.
L’effectif de 2 660 personnes dépistées est moindre par rapport à l’an dernier. A l’édition 2010 du festival de Jazz, 4 000 personnes s’étaient fait dépister. Un gap causé, selon le Dr Abdou Karim Diop, par le nouveau dispositif du festival. ‘Cette année, la foire est un peu éloignée du site principal de dépistage, qu’est la place Faidherbe’, rappelle-t-il. Et, ‘compte tenu de la nouvelle disposition, on s’attendait à moins de 3 000 dépistés’, ajoute-il. Toutefois, il constate que dépister environ 3 000 personnes sur trois jours n’est pas une mince performance.
Selon Fara Tall, l’association Saint-Louis Jazz dont il est le vice-président, compte pérenniser cette action. Non sans rappeler que la collaboration avec la division Sida date de cinq ans. L’association entend aller au-delà, à l’en croire. ‘Nous allons ouvrir d’autres perspectives, dans d’autres activités liées au cadre de vie et au développement, en plus du Vih et du genre’, a-t-il soutenu lors de la conférence de presse tenue dimanche par la division Sida du ministère de la Santé.
Aïda Coumba DIOP
  
Clôture de Saint-Louis Jazz : Mina Agossi et Kenny Barron enflamment la place Faidhere
                          http://www.lesoleil.sn/images/stories/kenny%20baron.jpg

Le festival international de jazz de Saint-Louis s’est clôturé en beauté, dimanche, avec le concert magistral de Mina Agossi et de Kenny Barron. Ces deux musiciens de référence ont plongé le public, venu en masse les écouter, dans l’émotion et la communion, leur laissant un grand parfum de joie.
Pour  clôturer cette 19è édition  qui a accueilli pendant quatre jours de grands noms du jazz, affiche ne pouvait être mieux pensée que celle de Mina Agossi et de Kenny Barron. Cette dernière soirée, animée par ces deux grosses pointures du jazz, restera dans les annales de cette 19e Ã©dition, qui a battu le record d’affluence. Car, pour la première  fois depuis le coup d’envoi du festival, la place Faidherbe a accueilli une meute de passionnés du jazz de tout horizon. Et ces deux artistes de référence ont permis à ce public de fin connaisseurs de savourer les plus beaux métissages et fusions. La première avec sa voix originale et le second par son piano qu’il maitrise parfaitement.
C’est à Mina Agossi qu’est revenu l’honneur d’ouvrir les festivités annonçant les couleurs de cette dernière soirée. Cette première partie a offert à l’assistance un impressionnant voyage de bonheur et de gaieté.  La franco-béninoise, qui fait partie d’un trio où elle assure les chants, a tout simplement plongé le public dans une ambiance croisant les sonorités de l’Afrique à celles de l’Europe. Accompagnée par deux musiciens qui ne manquent ni de talent ni de passion, ce trio y est allé de son mélange complexe des rythmes et des sonorités, riche et bien épicé qui a permis à l’assistance de savourer une musique tout éloquente. En véritable acrobate vocale, Mina Agossi a, pendant un peu plus d’une heure, surpris par son talent, distillant des notes mélodieuses par sa voix si particulière. Très applaudie par le public, elle a ensuite cédé la scène Kenny Barron, qui est à l’heure actuelle considéré comme l’une figure incontournable du jazz.
Retour aux sources
Le frère cadet du saxophoniste américain, Bill Barron, le non moins talentueux pianiste a, malgré ses 68 ans, joué avec la fougue et l’enthousiasme d’un tout jeune virtuose. Nominé neuf fois pour un Grammy Awards et pour le « American Jazz Hall of Fame Â», Kenny Barron a tout simplement entraîné les admirateurs dans des ballades rythmées par les notes cristallines de son piano, qu’il manie avec aisance. Le pianiste américain, qui a eu droit à un standing ovation, a aimé cette communion avec le public. «  C’est un plaisir d’avoir pris part à ce festival. C’est un vrai retour aux sources et je suis prêt à revenir Â», a confié le musicien à la  fin du spectacle, qui couronne quatre jours pendant lesquels Saint-Louis a été un véritable carrefour de rencontres pour des artistes et stars de renommée mondiale.
Samedi déjà, le festival avait atteint sa vitesse de croisière avec Sonja Kandels et Jean Pierre Como qui avaient haussé le niveau. La trompettiste et chanteuse allemande, qui a grandi en Afrique de l’Ouest, a surpris plus avec son répertoire composé de chansons interprétées dans plusieurs dialectes africains. Sonja a interprété  deux morceaux en wolof : « Aduna Â» et « Aya bimbam Â» de la diva Khar Mbaye Madiaga, mais aussi une chanson de Miriam Makéba en hommage à la chanteuse sud africaine décédée en 2008. Et en plus de chanter en Anglais, Kisuaheli, Ewé, Baka et Wolof, Sonja qui a grandi en Afrique, s’est même inventé sa propre langue imaginaire et s’est payé le luxe d’utiliser sa voix comme instrument de musique. A sa suite, le claviériste français, Jean-Pierre Como, a joué sa partition et marqué d’une pierre blanche cette 19e Ã©dition, qui s’est clôturé dans la gaité.
Samba Oumar Fall, lesoleil.sn